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  • Photo du rédacteur: JOYA COMMUNICATION Prescillia ALLIOT
    JOYA COMMUNICATION Prescillia ALLIOT
  • 26 déc. 2023
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 6 févr. 2024

« Je me sens mal, je souffre, je me sens dépressif… Cette dépression ne s’arrête pas, je veux mourir, je ne comprends pas ce qui m’arrive»

écrit par Céline Bellot-Godfroy, le 23-12-23



Depuis la rencontre avec Moussa NABATI et la lecture de ses livres, j’ai envie de partager avec vous quelques réflexions autour du phénomène exponentiel de la dépression qui touche environ 280 millions de personnes dans le monde et l’Insem estime à 21 % la part de la population française qui en souffre au moins une fois dans la vie.

Le stress (plutôt LES stress) sans précédent causé par l’isolement social résultant de la pandémie est l’une des principales explications de cette augmentation vertigineuse, et la France arrive en tête du classement mondial.


Il y a beaucoup de manières de faire barrage à la douleur : 

la combattre, la fuir, faire du sport à outrance ou à risque, se divertir, se droguer, manger-boire-fumer en excès. On peut aussi la nier :« comme si » elle n’existait pas, faire « comme si » tout allait bien ou la médicaliser pour l’anesthésier, se plaindre sans cesse.


Il y a aussi des douleurs masquées compensée par une énergie dépensée pour la course aux réussites professionnelles, aux « temps sans compter à son travail», aux études de plus en plus poussées, à la combativité, aux défis...) ou familiales (« être une bonne mère » cumulant plusieurs activités, repas, devoirs sans rien déléguer… ce qui mènent à l’épuisement..).

La liste des « oubli de soi », des compensations est longue, sans compter le nombre des burn-out liés à l’hyper-activité qui touche aussi de plus en plus d’enfants aussi.


Je vous propose de regarder la dépression sous l’angle de la manifestation d’une énergie bloquée, qui a sa source dans les profondeurs de l’inconscient signant la remontée d’émotions refoulées comme un bon signe.

Pourquoi un bon signe ?

Plus on résiste aux émotions, plus elles persistent...et le nombre d’études mettant en lien les émotions et les cancers sont désormais connues de tous.


La dépression n’est pas la conséquence du coup qui la déclenche – deuil, divorce, solitude, chômage etc. A l’age adulte, elle est une « Épreuve » qui entre en résonance avec une dépression infantile précoce qui refait surface, en cela elle est une OPPORTUNITÉ qui repose sur le concept de Moussa Nabati : le réveil d’une douleur non-cicatrisée, liée à la « Culpabilité Inconsciente de l’enfant Innocent »


« Les épreuves que l'adulte traverse dans sa vie l'affectent, dans sa réalité présente, certes, mais ravivent aussi des traumatismes anciens : ceux de son enfant intérieur, victime naguère de désamour.
Face à certains aléas de l'existence - un échec, la découverte d'une infidélité, le deuil d'un être cher, la perte d'un emploi... avec leur cortège d'angoisses d'abandon et de culpabilité -, comment ne pas céder à la dramatisation ? Comment se protéger pour ne pas transformer une simple pluie en inondation ?
 Si l'épreuve est souffrance, elle est aussi initiation, menant le sujet à un degré supérieur de maturité et l'aidant à faire la paix avec son passé. Fermer les yeux sur ses blessures ou lutter contre elles ne fait qu'aggraver les tourments. »(Moussa Nabati : guérir son enfant intérieur)


Que s’est-il passé dans l’enfance ? Et bien Les déprimés n’en ont pas eu ! 

Ils n’ont pas été aimés, choyés, soutenus comme ils auraient du l’être : trop sérieux, ils n’ont pas pu jouer, se construire sainement.

L’écart entre l’amour inconditionnel (d’où il vient) et la chute dans ce monde est insupportable, et même si elle peut être atténuée par un accouchement sans douleur, ou l’haptonomie, elle reste présente.

La Tension entre «la mémoire cellulaire-la réalité et le refus de l’expérience » provoque une déception et enclenche (heureusement) des barrières à un émotionnel devenu insupportable. 


La « dépression inconsciente de l’enfant innocent» est accentuée dans la mesure ou les adultes ne reconnaissent ni prennent la responsabilité de leurs actes : il porte alors « naturellement » en lui la culpabilité qui est niée des parents ou des adultes.Cette culpabilité devenue inconsciente et se manifeste sous forme de malaises, douleurs physiques, psychiques et peut prendre des formes sournoises (puisque refoulée). 


L’énergie disponible est ainsi dépensée à lutter contre la dépression :

L’enfant lutte de toutes ses forces contre sa déception pour continuer à grandir et il a tant d’expériences à vivre que le « mécanisme » du refoulement devient rigide, véritable forteresse, ou barrages se cristallisent au fond de nous… Adultes, ils sont poussés à faire passer les besoins des autres avant les siens dans la tentative vaine de démontrer « son innocence ». 

- « Le sentiment d’abandon crée chez le bébé une dépression précoce, responsable plus tard du vide intérieur empêchant l’adulte d’être présent à soi et aux autres. Ce dernier aura alors tendance à rechercher, à l’excès, amour et reconnaissance afin de combler son vide. Quête qui ne fera qu’exacerber sa dépendance affective.M.Nabati


elle peut prendre aussi la forme d’auto-punition en s’interdisant de goûter au bonheur et aux plaisirs simples de la vie, puisque le plaisir, le bonheur est chargé de beaucoup d’énergie, ils ont besoin de place pour se vivre et s’expanser (sortir du sexe-pensé). Cela va agir comme des vases communiquant pour fissurer les défenses et faire remonter ce qui prend trop de place.


Et puis, un beau jour, une séparation, un deuil, un accouchement difficile, la perte d’un emploi (accompagnés d’une perte de sens)..viennent briser les digues… 


Comment s’en sortir :  Accepter d’y entrer !


- Savoir que la dépression dépose l’arme du déni, qui a été efficace dans l’enfance pour ne pas sombrer, mais désormais ces défenses desservent,

- Nous avons tous des émotions stockées, liées a des interprétations erronées de nos expériences passées. La dépression est le signe que nous sentons assez fort : nous sommes prêts psychiquement à y faire face.

- PERSONNE d’autre que nous ne peut y faire face et personne d’autre que nous ne peut faire le travail d’introspection, de remise en ordre ànotre place.


La «Compréhension Incarnée» propose des pistes d’évolution : réhabiliter ses parents intérieurs pour transformer son vide en source d’énergie et « cueillir les roses de la vie ».(Comme un vide en moi-Moussa Nabati)


- Pour celles et ceux qui sont allés trop loin dans la non-écoute d’eux-mêmes : accepter un traitement. Un accompagnement peut se faire en parallèle et non pas à la place d’un suivi médical.


- ce n’est pas la peine de continuer à nier votre état avec vos amis, ni de les épuiser ou les accabler car ils n’y peuvent pas grand-chose, exemple...on dit pas les mêmes choses a un ami qu’ à a un thérapeute avec qui l’on va revisiter son passé, accueillir ses zones d’ombres que l’on peut ouvrir à la lumière de sa vulnérabilité.


-C’est une Oeuvre d’Alchimiste de Transformer tout ce qui plombe en Or-


- Il y aura à poser des actes, à évoluer vers des changements concrets, sinon le passé va repasser...

- Après une telle traversée du désert, il y a TOUJOURS des cadeaux in-attendus, inestimables qui vont enrichir son expérience de vie quipeuvent aussi servir à d’autres.

Je vous souhaite la meilleure traversée possible.

- «Comme un vide en moi »


« La physique de la Quête : Si vous êtes assez courageux pour laisser derrière vous tout ce qui est familier et réconfortant : ce qui peut aller de votre maison à de vieux sentiments amers et entreprendre un voyage pour chercher la vérité au bout du monde ou au plus profond de vous-même, et si vous êtes véritablement prêt à considérer tout ce qui vous arrive au cours de ce voyage comme une CLÉ. Si vous acceptez que tous ceux que vous rencontrez en chemin aient quelque chose à vous apprendre, et si vous êtes préparé avant tout à assumer et à pardonner certaines réalités très difficiles vous concernant, alors la Vérité ne vous sera pas cachée.


Quelquefois, perdre son équilibre pour l’amour est l’élément, pour vivre la vie Équilibrée, alors...TRAVERSONS »Mange,Prie et Aime


Les épreuves que l'adulte traverse dans sa vie l'affectent, dans sa réalité présente, certes, mais ravivent aussi des traumatismes anciens : ceux de son enfant intérieur, victime naguère de désamour.
Face à certains aléas de l'existence - un échec, la découverte d'une infidélité, le deuil d'un être cher, la perte d'un emploi... avec leur cortège d'angoisses d'abandon et de culpabilité -, comment ne pas céder à la dramatisation ? Comment se protéger pour ne pas transformer une simple pluie en inondation ?


Dans cet ouvrage, Moussa Nabati nous révèle que, si l'épreuve est souffrance, elle est aussi initiation, menant le sujet à un degré supérieur de maturité et l'aidant à faire la paix avec son passé. Fermer les yeux sur ses blessures ou lutter contre elles ne fait qu'aggraver les tourments.


L'auteur nous encourage ainsi, à travers plusieurs témoignages, à aborder les épreuves autrement, en les regardant non plus comme des obstacles mais comme des occasions privilégiées de grandir et de se reconstruire : elles contribuent à notre autonomie psychique, soutenant nos forces de vie et de progrès.


« Comme un vide en moi… » Que cache cette plainte maintes fois entendue? 

Le psychanalyste Moussa Nabati montre, à travers trois témoignages, que ce mal-être reflète l’absence à soi, pouvant se manifester par l’instabilité, l’hyperactivité, mais aussi par les angoisses, la dépression et les difficultés en amour. Ce trouble provient d’une carence ancienne, due à l’indisponibilité psychologique de la mère. 


Le bonheur est en chacun de nous. C’est une disposition, une aptitude interne.
À travers de nombreux témoignages, Moussa Nabati nous montre que le seul vrai obstacle empêchant l’adulte de goûter au bonheur provient de sa difficulté à oser être lui-même. Être soi, cela veut dire s’aimer, se respecter, savoir ressentir, choisir, désirer et s’exprimer en son nom propre, pour son compte. C’est avoir un psychisme autonome, différencié des autres mais relié à ses origines et à son passé.
Dès lors, il n’y a rien de particulier à faire, aucune recette miracle pour trouver le bonheur: seule la pacification avec sa propre histoire permet de s’en rapprocher.



Pour moi le témoignage, les conférences, l’amour des animaux, la créativité au quotidien et dans mes ateliers de peinture (ouverts à tous, l’accompagnement individuel et la formation de thérapeutes sont le centre de ma vie revisitée.




 
 
 

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